Maïeusthésie

Qu’est-ce que la maïeusthésie ?

Accompagnement maïeusthésie

A chaque fois que je parle de la maïeusthésie, on me dit :

«  Maïeusthésie ?  quoi ?, j’ai pas compris, c’est quoi ? ! »….

Définition de la maïeusthésie : C'est une thérapie brève

La maïeusthésie est une approche d’accompagnement psychologique créée dans les années 80 par Thierry Tournebise.

Le mot « maïeusthésie » vient de « Maieutké », l’art d’accoucher quelqu’un, et de « Aisthanesthai », Sentir, percevoir.

La maïeusthésie, c’est donc l’art d’être sensible au processus de naissance de Soi.

L’ être que nous sommes aujourd’hui contient celui que l’on est, tous ceux que l’on a été depuis notre conception, tous ceux dont on est issu et tous ceux que l’on sera.

Cette approche est basée sur le fait de réhabiliter les êtres de Soi restés en attente dans son histoire personnelle, familiale ou autres suite à des blessures de vie.

L’ ensemble des ressentis de notre vie sont écrits quelque part en nous. Par moment, pour nous protéger, nous mettons de côté des êtres de nous qui ont souffert, et dont le ressenti n’a pas pu être écouté.

En mettant en lumière ce qui est vécu en y apportant un accueil et de la reconnaissance, le symptôme va s’atténuer ou peut disparaître car il cesse d’être nécessaire.

Cela produit un apaisement rapide et durable dans une très grande délicatesse.

Dans cette approche, les symptômes y sont considérés comme les révélateurs de ce qui à a voir et permet de se rencontrer soi-même.

Ce qui est ressenti, compte plus en approche Maïeusthésique, que ce qui s’est passé. Il ne s’agit pas de se raconter mais de se rencontrer pour permettre le déploiement de l’être.

Pour quelles raisons faire un accompagnement en maïeusthésie : Aller voir ici

Compléments d'informations sur cette thérapie brève - maïeusthésie :

Pour celles et ceux qui sont intéressés, voici quelques liens et vidéos :

Charte du psychopraticien maïeusthésie

En tant que praticien en maïeusthésie, je m'engage de respecter cette charte.

Charte 1: Vis à vis de ceux qui le consultent

1/ Laisser le sujet libre de ses choix

1- A chaque moment le sujet doit rester en libre choix du praticien qu’il consulte. Il peut, si cela lui semble juste, consulter plusieurs praticiens, dans la même approche comme dans plusieurs approches différentes.

2- Le rendez-vous suivant une séance ne doit pas être systématique, sauf à la demande du sujet lui-même. Son choix doit être libre en permanence et sa liberté rester inaliénable.

3- Une séance ne constitue jamais un engagement pour des séances suivantes, quelque ait été le nombre de séances précédentes (une seule ou des dizaines)

4- Le praticien se doit de laisser en permanence cette liberté à celui qui vient le consulter, mais sans jamais lui donner le sentiment de « mettre une distance » ou de « l’abandonner ».

2/ Respecter l’accomplissement en cours

1- Le praticien est toujours censé accompagner le processus d’accomplissement en cours chez le sujet, et non de produire une prétendue aide, venant l’entraver d’une quelconque manière dans la rencontre ou la réalisation de soi.

2- Le praticien ne considère jamais un refus comme une résistance, mais comme l’expression de quelque chose d’important à reconnaître, permettant d’affiner l’accompagnement du sujet vers lui-même.

3- Le praticien ne s’attache à aucune théorie dans laquelle devrait « entrer le sujet ». Il reste dans la souplesse afin de proposer un accompagnement adapté à la réalité de la personne aidée.

3/ Être dans une neutralité chaleureuse et bienveillante

1- Le praticien est censé ne jamais porter aucun jugement de valeur, ni envers le sujet aidé, ni envers ses proches, quand bien même ceux-ci sont source de tourment.

2- Le praticien est censé ne jamais inciter à la moindre distance d’avec des proches, qu’il s’agisse de parents, d’enfants, de conjoints, quand bien même ceux-ci sont source de tourment. Même quand une distance physique de sécurité est nécessaire, du fait que ce proche a un comportement dangereux dont il doit répondre juridiquement, tout en respectant la loi, le praticien est sensé ne pas induire de la distance psychologique.

3- Le praticien est censé n’inciter ni au reproche, ni à la haine, ni au pardon, mais il se doit d’accompagner le sujet vers ce qui se manifeste en lui, vers ce qui lui  permet de se constituer, de s’affirmer et de se trouver dans un apaisement susceptible de ne causer aucun tort à qui que ce soit. S’il est évident qu’il ne peut y avoir d’apaisement tant qu’il y a de la haine, l’éradication maladroite et prématurée de celle-ci peut constituer une violence néfaste pour le sujet.

Charte 2 : Vis à vis des autres praticiens

1/ A propos de sa compétence

Le praticien a aussi une responsabilité de l’image de la profession  vis à vis de ses confrères

1- Un praticien proposant de l’aide en maïeusthésie a reçu une formation lui permettant d’exercer avec les compétences requises. Il a suivi des cours, reçu des séances de thérapie personnelle. Il suit aussi une supervision soutenue au début de son activité de praticien (séances qui peuvent ensuite être plus espacées au fur et à mesure de son expérience).

2- Le praticien, pour s’occuper correctement des sujets qu’il accompagne, est sensé aussi s’occuper de lui-même, concernant son cheminement personnel. Il n’est pas concevable d’aider autrui sans prendre soin de son propre équilibre.

3- Il ne s’agit cependant pas là pour le praticien d’aboutir à une sorte de perfection personnelle, mais simplement d’être en cheminement. Un praticien qui se considérerait comme « ayant tout vu » et « devenu parfait » serait en fait dangereux.

2/ Attitude vis-à-vis des confrères

1- Le praticien est prêt à collaborer avec tout autre praticien de toute autre méthode thérapeutique dans le projet d’une aide psychologique de qualité envers le sujet venu le consulter.

2- Le praticien reste ouvert aux autres approches exercées par ses confrères, même s’il reste circonspect envers les approches dont les principes viennent en opposition avec ceux de la maïeusthésie.

3- Le praticien est censé ne jamais se positionner comme étant celui qui peut apporter une aide exclusive qui entraverait la possibilité à celui qui le consulte de se faire aider par d’autres confrères, qu’il s’agisse de praticiens en maïeusthésie ou dans toute autre approche.

4- Le praticien reste dans un esprit de recherche permettant d’intégrer d’autres approches et d’enrichir le champ de la maïeusthésie et partagera le fruit de ses avancées avec ses confrères.

3/ Attitude vis-à-vis de la confidentialité

1- Le praticien à un devoir de confidentialité sur le contenu des propos de ceux qui viennent le consulter. Rien de ce qui lui a été confié ne peut être rapporté à qui que ce soit, sauf de façon anonyme, sans qu’on puisse rapprocher cela d’une personne en particulier. Cette confidentialité concerne le fait de ne rien rapporter « de façon non anonyme », à des étrangers, à des membres de la famille, à un conjoint, ou même à un confrère.

2- Nous trouverons une exception à la confidentialité quand il y a accord, de la part de celui qui consulte, pour que son propos soit rapporté nommément, par exemple pour transmettre des informations à un autre praticien qu’il doit consulter.

3- Une autre exception se fera en cas de danger majeur, dans des  situations juridiques où la loi ne permet pas la confidentialité, tant par respect de la loi, que par éthique.

4- Les fichiers clientèle, et surtout les dossiers, doivent être sécurisés d’une façon suffisante.

Ces deux chartes ont été rédigées par Monsieur Thierry Tournebise et proviennent de son site web www.maïeusthésie.com.